Emettre une émotion quelle qu'elle soit appartient parfois au domaine de l'impossible... de l'impossible tornade qui happe tout ce qui est autour d'elle.
La fin!
La fin de quelque chose est toujours un peu mélancolique et un peu triste et douloureuse, malgré le bénéfice de cette fin... J'ai beau me dire que j'ai l'Amour en moi, mais que veux-tu, j'aime l'incarner !
On dit que l'incarnation des grandes choses est réservée aux personnes simples d'esprit; soit, c'est peut-être vrai ! Nous connaissons tout.e.s l'adage « heureux les simples d'esprit ». Ma fois, je le trouve encore bien obscur !
Le détachement à un goût amer qui invite à la mémoire, la mémoire d'une illusion que l'on veut concrète. L'illusion du voyage vers la simplicité entouré des protagonistes que nous aurons choisi et, qui part la facilité d'un rêve, acquiesce à tout metteur en scène le choix de leur fait et geste.
Je me suis vu metteuse en scène, alors que je n'étais pas même actrice... je me suis vu créatrice d'histoire, alors que je ne suis que simple observatrice de l'environnement qui m'entoure et parfois même triste pantin ballotté au gré du vent.
Laisse place, accueille, accepte !
Laisse place à la continuité juste de ce qui est, avec la composition de chaque être jouant sur la même scène que toi. Accorde la même importance dans l'intégrité et la substance de chacun.e car, nous sommes égaux dans nos états d'être, nous ne l'exprimons simplement pas de la même manière.
Ce goût amer devient plus doux, plus nuancé.
Un brin de nostalgie habite l'exaltation de cette période de feu, jusqu'à céder sa place aux souvenirs doux et aimants d'un amour, d'une période, d'un amant de passage.
Le puissant feu fou et juvénile fait place au dense foyer chaleureux auprès duquel il fait bon s'attarder et partager un bref instant de profonde plénitude.
Nous avons vécu l'intense incarnation du coeur et de la chaire, nous sommes toujours vivant au centre du songe, au centre de la vie.
Rim - TEFAĖ -
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