Chaque nouvelle situation inconfortable que nous vivons nous demande adaptation. De faire un choix qui nous pousse vers une nouvelle vision de nous-même.
Parfois, ces choix paraissent insurmontables, car ils nous sortent de notre zone de confort et mettent en péril un équilibre établi.
Pour déterminer, à sa juste valeur, ce qui est le mieux pour Soi, il est important d'identifier ou se trouve la peur pour nous en libérer.
Les peurs sont faites pour être transcendées afin de continuer à avancer vers le vivant qui est en nous.
Voici 3 sortes de peurs que j'ai identifié à ce jour :
Les peurs cellulaires
Les peurs expérientielles
Les peurs subjectives
Les peurs cellulaires
Ce sont les peurs primaires, celles qui vivent dans notre ADN, donc dans notre corps et qui (semble-t-il) ont contribué à la survie de l'espèce humaine.
Ces peurs viennent de nos cellules, de notre construction d'Humain et sont donc ancrées en nous depuis des millénaires. Inscrites de façon profonde, elles sont « les restes » d'expériences vécues par nos ancêtres qui ont contribué à la défense et la prospérité de son clan.
la peur du noir
la peur des prédateurs ( les animaux féroces, étrangers )
la peur du sang et des maladies/ accidents
la peur du vide ( des hauteurs )
la peur de la mort
la peur de l'abandon et du manque (signifiant la mort d'un individu ou d'un clan )
la peur des éléments (orages, tempêtes, feu, eau, etc)
Dans ce cas de figure, nous pouvons aussi parler de peur transgénérationnelle.
Plus proche de nous dans le temps, elles vivent dans nos cellules depuis 3-4 générations. Elles aussi sont imprimées de façon innée dans notre construction et nous empêchent d'avancer sans que nous n'en ayons vraiment conscience. Elles peuvent se traduire par des maux physiques (voir une maladie), une répulsion irrationnelle et compulsive pour quelque chose ou quelqu'un, etc.
Les peurs expérientielles
Ce sont des peurs connues, vécues. Celles qui nous laissent frileux.se.s après une expérience traumatisante, un accident, une rupture : ce sont les peurs émotionnelles.
Les émotions vives que nous avons ressentis nous laissent un souvenir douloureux et incite notre Être à mettre en place des stratégies de défense ou de fuite afin de ne pas souffrir.
Par la suite, ces stratégies mise en place nous enferme inconsciemment dans un schéma de pensée et d'action qui ne cohère plus avec le présent et donc, nous empêche d'avancer. Ces peurs nous coupent du fond et nous font nous concentrer sur la forme.
Par exemple: L'amour est le fond, l'attachement est la forme.
Les peurs subjectives
Ce sont les peurs de ce que l'on ne connaît pas, qui viennent du mental.
L'image que nous nous faisons d'une chose, d'une situation, d'une culture n'est que l'illustration d'un concept erroné qui ne reflète en aucun cas la
« réalité ».
Le faite de s'accrocher à cette image nous emplis l'esprit de préjuger et nous empêche, de ce fait, d'aller à la rencontre de l'objet qui nous fait peur. Ces pensées limitantes conduisent le plus souvent à des émotions vives à l'encontre de l'inconnu, car il se passe en Soi une confrontation entre : la curiosité toute enfantine que l'Humain porte en lui de façon naturelle et les préjuger dans lesquelles nous pouvons nous enfermer.
Cette confrontation inconsciente se traduit, la plupart du temps, par de la violence verbale et/ou physique, du rejet, de l'ignorance, etc.
Résolution
Si nous devions regrouper toutes ces peurs pour n'en garder qu'une, elle serait la peur de l'inconnu.
Lorsque nous sommes dans une situation de peur, les réactions naturelles sont : la fuite ou le combat. Sachant pertinemment que ces réactions, aujourd'hui plus d'actualité, ne mènent en aucun cas à la résolution de ladite peur mais, qui, au contraire, va la fixer encore plus profondément, il sera salutaire de trouver des « refuges » permettant de transcender cette émotion.
Le fait de déterminer quelle est la peur qui nous gouverne, donne l'opportunité de traverser cette épreuve avec plus de compréhension et de douceur.
Pour ma part, j'aime aller vers mes peurs en pleine conscience, je plonge en leur centre afin de mieux les connaître, les saisir. Pour ce faire, j'ai besoin de beaucoup de lenteur, donc, de prendre un maximum de recul face à la situation dans laquelle je me sens en "danger".
Je communique beaucoup avec moi-même et un maximum avec l'extérieur concerner.
N'oublions pas qu'une peur est une limite dans laquelle nous avons évolué et qui n'a de sens qu'une fois qu'on la traversée.
La peur à un effet stagnant et en tant qu'amoureuse de la vie, je tends à me diriger constamment vers le mouvement et le vivant qui est en et autour de moi.
Faire vivre le vivant en soi, c'est arpenter le chemin de la vie avec confiance, curiosité et amour. C'est tout simplement sublimer son âme enfantine qui nous demande de goûter la vie.
Carpe diem, quam minimum credula postero
(cueille les fleurs du jour sans te soucier du lendemain) autrement dit ; profite de la vie tant qu'il est encore temps !
P.S Afin de saisir le sens profond du carpe diem, il est important de savoir que cette maxime fût écrite par Horace, poète épicurien, adepte de la doctrine d'Epicure.
C'est de cette façon que, petit à petit, nous arriverons à nous libérer de ce qui entrave notre parcours dans cette belle et riche aventure qu'est la vie !
Je vous souhaite une douce rencontre avec vos peurs.
Rim - TEFAĖ -
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