Si tu attends que le monde change pour y entrer, tu vas passer ta vie dans une salle d'attente ! ... Construit le monde s'il ne te convient pas ! ... Une seule personne peut changer le monde, et cette personne, c'est toi !
Autant de phrase dites « toute faite » pourtant porteuse d'un message puissant qu'on ne sait plus reconnaître, car nous oublions la source de la nature des mots.
Le monde, selon la définition de wikipédia, signifie :
Ensemble des choses et des êtres existants
Ensemble de choses et des être existants... Cette définition m'emmène dans de bien vastes contrées. De mon point de vue d'humaine, je côtoie déjà, de près comme de loin, une multitude de monde existant. Tels que : (petite liste non-exhaustive)
Les trois règnes : minéral, végétal, animal
L'horizontale : le genre humain, la civilisation et tout ce que cela englobe
Le macrocosme : l'univers, les planètes, le très grand ...
Le microcosme : les atomes, cellules, le très petit ...
Ce que je vois : la matière, les objets, l'action, ce que je peux toucher
Ce que je ne vois pas : le subtil, les fréquences, la pensée, ce que je ne peux pas toucher
etc
Autant de « Mondes » extérieur à nous qui interagissent avec le Moi et le Nous ! Mais qu'en est-il du monde intérieur ? Le prend-on en considération ? En avons-nous seulement conscience ?
Avant de juger ce qu'il se passe dans notre société, sommes-nous tous capables d'analyser ce qui se passe au sein même de notre intériorité ? Vous êtes-vous déjà posé les questions suivantes :
Quand j'ai cette réaction, quelle partie de moi parle ?
Par qui/quoi suis-je dirigé.e ?
Comment mes corps fonctionnent ensemble ? (physique, émotionnel, mental, énergétique) ?
Comprendre comment notre monde interne fonctionne, c'est ouvrir l'accès à la compréhension de celui qui nous entoure.
En se rendant compte que nous ne sommes pas toujours cohérent.e.s, nous saisissons mieux les quacks de notre société et les conflits mondiaux.
C'est en ce rendant compte de la complexité qu'un seul être a à agir avec lui-même, que l'on peut réaliser les multiples complexités qui entrent en jeu lorsque nous sommes plusieurs !
Le monde « parfait » c'est quoi ?
Définition: une qualité de perfection, en quoi il n'y a rien à reprendre, proche de la complétude et/ou de l'irréprochable
De mon point de vue, c'est un concept, un Eden (le « Paradis » des religions), un leurre !
En y réfléchissant, je me demande comment le monde peut-il être
« parfait », alors que je suis incapable d'être moi-même « parfaite» !
Dès lors, une question se pose :
Suis-je toujours cohérent.e.s entre mes actions et mes pensées ?
Sommes-nous irréprochables ?
Heu... non en fait.
Car même dans l'envie de bien faire, nous sommes parfois complètement à côté de ce qui est bien pour l'autre et pour nous ! Pourquoi cela ? Car nous n'écoutons pas le message qui nous est diffusé et n'en faisons qu'à notre tête... Ce qui étant dit, nous avons toujours raison non ;P ?
Le monde parfait tend à exister dès le moment où l'on apprend à suivre la cohésion de ce que j'appelle, les 3 règnes humanisés en mettant dans la matière le résultat de ce qui sera parfait pour nous.
Le monde parfait, est donc par définition, NOTRE propre monde !
Pour l'activer, il suffit d'être en phase avec les différents mouvements de son être.
La pensée cohère avec l'action (congruence) qui cohère avec les besoins internes (cohérence) qui cohère avec le respect de la collectivité (symbiose).
Congruence : lors d'une prise de décision y a tant de paramètres à prendre en compte qu'il est extrêment aisé de se détourner de sa ligne de conduite. Ce qui nous amène à ne pas toujours faire ce qui est vraiment juste pour nous (en tenant compte de 2 autres points des 3 règnes humanisés), mais juste ce qui est moins pire !
Cohérence : sommes-nous bien au fait de ce que sont nos réels besoins en ce monde ? Ne sommes-nous pas mué.e.s par l'envie plutôt que par le besoin ? La démesure et la dépendance que peut nous amener le désir sont à l'opposé de ce qui fait que NOTRE monde interne tourne juste. La connaissance de soi est LA clé vers la compréhension extérieure ; qui nous permet d'acquérir le recul nécessaire pour traiter les différentes informations venant de l'intérieur et d'être cohérent.
Symbiose : je puise mes réflexions dans le mouvement philosophique des existentialistes qui prennent en compte ces 3 règnes. Nous sommes voué.e.s à tendre vers le bien, aucune des actions que nous faisons est, à proprement dites, « mal » pour nous ! Nous faisons donc toujours le mieux pour nous-même, sans prendre en compte la collectivité. Mais, ce qui est bien pour un, n'est pas forcément bien pour l'autre. L'existentialisme nous ouvre sur cette question : lorsque je fais une action qui me paraît juste, que se passerait-il si tout le monde faisait la même chose ?
Un mode imparfait, est-ce vraiment grave ?
La question sur cet état de fait me mène à cette conclusion :
La compréhension du monde est le résultat du regard qui JE porte sur les choses.
C'est l'énergie que tu dépenses à voir où ne pas voir sur ce qui t'aide, ou sur ce qui te détruit...
Être en paix avec le monde, c'est être en paix avec le Soi. C'est comprendre son propre fonctionnement interne en devenant l'observateur de comment il interagit avec l'extérieur. C'est se rendre compte que la perfection n'existe qu'en soi et ne sera jamais un idéal collectif, car même dans un concept idéal commun, il existe des différences de pensées... aussi infimes soient-elles.
Le monde parfait n'existe qu'en toi et en toi seul, car il est parfaitement aligné avec toi.
Dès le moment où l'on saisit les messages et prend soin de son monde interne, s'instaure un besoin d'apprendre et de prendre soin du monde externe, car, par complémentarité, l'un ne va pas sans l'autre.
Le monde et la société dans laquelle nous vivons sont parfaits car, ils portent en eux l'équilibre. Plus le soleil brille fort, plus ton ombre sera sombre ! Être conscient que nous évoluons quotidiennement dans une polarité pouvant créer une dysharmonie, c'est la clé !
Comprendre le conflit ?
Dénoncer un conflit, une disparité, un dysfonctionnement oui, c'est important !
Se battre pour une cause louable, c'est juste ; mais se focaliser sur les conflits extérieurs afin d'éviter de mettre de l'ordre dans nos conflits internes, non !
En agissant ainsi, on a tendance à mettre la responsabilité de sa vie sur quelque chose d'autre, au lieu de prendre ses propres responsabilités sur ses conflits intérieurs...
Pourquoi pensez-vous que nous sommes friands de mauvaises nouvelles et que nous les alimentons constamment ? Car elles nous permettent de fuir nos propres problèmes, nos propres contradictions.
L'équilibre !
Autant de personnes que de monde, autant de vision sur le monde que de point vue, autant de lumière que d'ombre.
L'énergie qui régit ta vie, est portée par l'intensité d'où tu places ton regard. Si tu concentres ton attention sur qui ne fonctionne pas, rien ne fonctionnera autour et en toi... au contraire, si tu focalises sur ce qui te fait du bien et que tu concrétises dans la matière ce « bien », l'histoire de ta vie aura une autre saveur.
Portez son attention sur ce qui nous fait du bien ne veut pas dire faire la politique de l'autruche et oublier, même pire, nier l’existence de dysfonctionnement ; c'est simplement faire un check avec soi-même pour se rediriger sur ce qui compte et est vraiment important pour nous.
Chacun.e ses valeurs, ses centres d'intérêts, ses combats... ce doux medley de visions différentes crée ce monde si unique, si (un)parfait.
Rim - TEFAĖ -
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